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Lorsque le maître Chan Yantou Quanhuo (巖頭 全 豁) demanda : « Avez-vous atteint la vertu ? », le maître Chan Longya Judun (龍牙 居 遁) a déclaré : « J’y suis parvenu il y a longtemps, mais je n’ai pas encore fait le jeoman (點 眼, une cérémonie de consécration organisée pour donner vie à une statue bouddhiste). » Puis il demanda à Maître Yantou d’accomplir la cérémonie pour lui, en disant : « Je suis comme un flocon de neige sur un brasier rougeoyant. À cela, Maître Yantou dit : « Un lionceau rugit bruyamment ! »
Puis il ajouta : « si vous ne pouvez pas vous reposer dans cette vie, quand le pourrez-vous ? Vous devez savoir que le repos est une chose à faire au cours de cette vie. Reposer votre esprit, c’est éliminer les illusions et la bonne façon de vous reposer correctement. » Dans le bouddhisme Seon, des outils rhétoriques, tels que des figures de style, des symbolismes, des ellipses et des allusions, sont couramment utilisés, et parfois des expressions plus particulières, comme les cris et les coups, sont également utilisées sans hésitation. Pour cette raison, les dialogues Seon sont critiqués pour leur caractère extravagant et illogique. Cependant, un tel acte est une forme d’accord tacite, où deux personnes en conversation transcendent les limites du langage et parviennent à une communion d’esprit. Tout comme les personnes profondément amoureuses peuvent communiquer leurs sentiments avec leurs yeux, les pratiquants du Seon ne veulent pas livrer leurs pensées à travers des outils linguistiques pré-conceptualisés.
À la lumière de cela, revenons sur l’histoire du Seon. Dans leur conversation, une demande de jeoman suggère le désir du moine d’être reconnu pour son talent. Ainsi, lorsque son professeur lui demanda de l’exprimer, il évoqua « un flocon de neige sur un brasier rougeoyant », ce qui signifiait que son angoisse et son discernement disparaissaient d’un seul coup, lui apportant sérénité et tranquillité d’esprit. En entendant la réponse, le professeur l’a reconnu comme son disciple, le surnommant « un lionceau ». À cet égard, le dialogue Seon est connotatif et insaisissable mais chaleureux et amical.
Le maître Chan Yantou a dit que l’illusion disparaît lorsque vous reposez votre esprit. Cette ligne est l’essentiel de son discours sur le Dharma. Les maîtres Chan appellent souvent à « un repos éveillé ». Faire fonctionner son corps au ralenti est une sorte de paresse, mais se vider l’esprit peut permettre un vrai repos. Autrement dit, le répit de la vie pour soulager le stress et la tension peut être considéré comme un repos éveillé. À cet égard, le repos de votre esprit est peut-être l’étape où vous devenez libre de vous accrocher à votre ego et de faire des distinctions.
Lâchez prise un peu, et cela vous apportera un peu de paix.
Lâchez prise beaucoup, et cela vous apportera une grande paix.
Mais si vous lâchez totalement prise, vous ferez l’expérience d’une paix et d’une liberté complètes.
Ensuite, vous gagnerez la bataille contre vous-même. (Moine Ajahn Chah)
Le chemin du bonheur tel que suggéré dans le bouddhisme est de « se reposer encore et encore », en d’autres termes, afin de supprimer les éléments qui peuvent interférer avec votre bonheur actuel. Tout comme un maçon doit ciseler des morceaux inutiles pour donner forme à sa sculpture, votre propre complexe d’infériorité et votre mécontentement qui entravent le bonheur doivent être surmontés. Les maîtres Seon ont dit que surmonter un sentiment d’infériorité, c’est « mener la vie en tant que propriétaire ». Nature intérieure Bouddha (佛性), pureté (淸 淨), ça (如) et aucun esprit (無心), ces mots qui apparaissent dans les citations des maîtres Seon, sont tous des expressions qui décrivent le caractère du véritable protagoniste de la vie. Quoi qu’il en soit, si vous en devenez esclave, votre bonheur en souffrira. Que ce soit l’argent ou l’honneur, une fois que vous y serez asservi, votre liberté sera confinée.
Le secret du bonheur tel que suggéré par le maître Chan Longya Judun est de n’avoir « aucun esprit ». Aucun esprit signifie reposer votre esprit, un état où votre sentiment d’infériorité s’est dissipé. Dans cette optique, le maître donne les conseils suivants :
L’arbre près de la porte ne se plaint pas lorsqu’un oiseau se pose dessus ou s’envole.
Il est indifférent à celui qui vient et à celui qui s’envole.
Si l’esprit de l’homme est comme celui de l’arbre, nous profiterons et nous ne serons pas en désaccord. (Moine Hyeonjin)